Thoth/Johns Hopkins Archaeological Museum (Français)


Description (235)

cette amulette en faïence représente le Dieu Thoth en forme d’ibis, Assis sur une longue base rectangulaire. Une plume d’autruche, le hiéroglyphe égyptien pour le mot « vérité » (Maât), se tient à l’avant de l’amulette, fournissant un endroit pour que l’ibis repose son bec. Une boucle de suspension a été moulée sur le dos de l’ibis, derrière son cou.

Description (2044d D)

cette amulette en stéatite représente le dieu Thot sous forme de babouin, accroupi sur une base mince et circulaire., Une boucle de suspension a été sculptée à l’arrière de la tête du babouin. Une glaçure de couleur turquoise recouvre l’amulette.

Discussion

en tant que « seigneur des hiéroglyphes” qui enseignait aux anciens Égyptiens comment écrire, le dieu Thot était vénéré comme un possesseur de la connaissance et de la sagesse. Connu sous le nom de Djehuty pour les Égyptiens, Thot se trouve le plus souvent sous la forme d’un babouin (Papio cynocephalus) ou celle d’un ibis (Threskiornis aethiopicus) ou d’un homme à tête d’ibis. Dans les deux cas, il peut porter le croissant lunaire sur sa tête, indiquant son rôle en tant que Dieu de la Lune., Sous forme amulétique, Thot apparaît le plus souvent comme un babouin. Les amulettes de ce type ont été portées par les gens au cours de la vie, et en particulier par les scribes et les érudits qui considéraient Thot, l’inventeur de l’écriture et le scribe des dieux, comme une divinité protectrice. Les amulettes représentant Thot comme un ibis, en revanche, étaient utilisées presque exclusivement dans des contextes funéraires. Cela est particulièrement vrai pour les amulettes qui montrent Thot reposant son bec sur la plume de Maât (vérité), comme C’est le cas avec JHUAM 235., Pendant le jugement final du défunt dans le monde souterrain, son cœur était pesé contre la plume de Maât – si le cœur était aussi léger que la plume, le défunt était autorisé à passer dans l’au-delà; s’il était trop lourd, il serait dévoré et le défunt cesserait d’exister pour l’éternité. En tant que Scribe divin, Thot se tenait à cette cérémonie pour enregistrer les résultats du jugement final, un rôle auquel la plume de Maât sur l’amulette fait allusion.

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