Projet Avalon-traité D’achat Gadsden : 30 décembre 1853

traité D’achat Gadsden : 30 décembre 1853

traité D’achat Gadsden : 30 décembre 1853

par le président des États-Unis D’AMÉRICAINUNE PROCLAMATION.,dalupe Hidalgo; de là, tel que défini dans ledit article, jusqu’au milieu de cette rivière jusqu’au point où le parallèle de 31° 47′ de latitude nord la traverse; de là plein ouest cent milles; de là Sud jusqu’au parallèle de 31° 20′ de latitude nord; de là le long dudit parallèle de 31° 20′ jusqu’au 111e méridien de longitude à L’ouest de Greenwich; de là en ligne droite jusqu’à un point sur le fleuve Colorado vingt milles anglais en dessous de la jonction des rivières Gila et Colorado; de là jusqu’au milieu de la rivière ledit fleuve Colorado Jusqu’à ce qu’il croise la ligne actuelle entre les États-Unis et le Mexique.,

pour l’exécution de cette partie du traité, chacun des deux gouvernements désignera un commissaire, à la fin que, d’un commun accord, les deux ainsi nommés, réunis dans la ville de Paso del Norte, trois mois après l’échange des ratifications du présent Traité, peuvent procéder à l’arpentage et marquer sur le terrain la ligne de démarcation stipulée par le présent article, où il n’aura pas déjà été arpenté et établi par la commission mixte, conformément au Traité de Guadalupe, tenir un journal et faire des plans appropriés de leurs opérations.,y, les parties contractantes seront libres chacune de s’unir à leur commissaire respectif, à des assistants scientifiques ou autres, tels que des astronomes et des géomètres, dont l’accord ne sera pas jugé nécessaire au règlement et à une véritable ligne de division entre les deux républiques; cette ligne sera seule établie sur laquelle les commissaires pourront fixer, leur consentement à cet égard étant considéré comme décisif et faisant partie intégrante du présent traité, sans nécessité de ratification ou d’approbation ultérieure, et sans possibilité d’interprétation d’aucune sorte par l’une ou l’autre des parties contractantes.,

la ligne de démarcation ainsi établie sera, en tout temps, fidèlement respectée par les deux gouvernements, sans aucune variation, à moins du consentement exprès et libre des deux, donné conformément aux principes du droit des nations, et conformément à la constitution de chaque pays respectivement.,

en conséquence, la stipulation du 5ème article du traité de Guadalupe sur la ligne de démarcation qui y est décrite n’est plus d’aucune force, dans laquelle elle peut entrer en conflit avec celle établie ici, ladite ligne étant considérée comme annulée et abolie partout où elle ne coïncide pas avec le présent, et de la même manière restant

ARTICLE II.,

le gouvernement du Mexique dégage par la présente les États-Unis de toute responsabilité en raison des obligations contenues dans le onzième article du traité de Guadalupe Hidalgo; et ledit article et le trente-troisième article du traité d’amitié, de commerce et de navigation entre les États-Unis d’Amérique et les États-Unis du Mexique conclu à Mexico, le cinquième jour d’avril 1831, sont abrogés.

ARTICLE III.,

compte tenu des dispositions qui précèdent, le gouvernement des États-Unis accepte de verser au gouvernement du Mexique, dans la ville de New York, la somme de dix millions de dollars, dont sept millions seront versés immédiatement après l’échange des ratifications du présent traité, et les trois millions restants dès que la ligne de démarcation sera arpentée, marquée et établie.

ARTICLE IV.,

Les dispositions des 6ème et 7ème articles du traité de Guadalupe Hidalgo ayant été rendues invalidantes, pour la plupart, par la cession de territoire accordée dans le premier article du présent traité, lesdits articles sont abrogés et annulés, et les dispositions telles qu’elles sont exprimées y sont substituées. Les navires et les citoyens des États-Unis auront, en tout temps, un passage libre et ininterrompu dans le golfe de Californie, à destination et en provenance de leurs possessions situées au nord de la ligne de démarcation des deux pays., Étant entendu que ce passage doit se faire en naviguant dans le golfe de Californie et le fleuve Colorado, et non par voie terrestre, sans le consentement exprès du gouvernement mexicain; et précisément les mêmes dispositions, stipulations et restrictions, à tous égards, sont convenues et adoptées par les présentes, et seront scrupuleusement observées et appliquées par les deux Gouvernements contractants en référence au Rio Colorado, jusqu’à ce que le milieu de ce fleuve constitue leur ligne de frontière commune par le premier article du présent traité.,

Les diverses dispositions, stipulations et restrictions contenues dans le 7e article du traité de Guadalupe Hidalgo ne resteront en vigueur que pour le Rio Bravo del Forte, au-dessous de l’initiale de ladite frontière prévue au premier article du présent traité; c’est-à-dire au-dessous de l’intersection du 31° 47’30’/ parallèle de latitude, avec la ligne de Frontière établie par le traité tardif séparant ledit fleuve de son embouchure vers le haut, conformément au cinquième article du traité de Guadalupe.

ARTICLE V.,

toutes les dispositions des huitième et neuvième, seizième et dix-septième articles du traité de Guadalupe Hidalgo, s’appliqueront au territoire cédé par la République mexicaine dans le premier article du présent traité, et à tous les droits des personnes et des biens, civils et ecclésiastiques, dans le même, aussi pleinement et efficacement que si lesdits articles étaient à nouveau récités et énoncés.

ARTICLE VI.,

aucune concession de terres à l’intérieur du territoire cédé par le premier article du présent Traité portant une date postérieure au jour-le vingt-cinquième septembre-où le ministre et souscripteur du présent Traité de la part des États-Unis, proposé au gouvernement du Mexique de mettre fin à la question de la frontière, ne sera considérée comme valide ou reconnue par les États-Unis, ou toute concession faite antérieurement sera respectée ou considérée comme obligatoire qui n’ont pas été localisées et dûment enregistrées dans les archives du Mexique.

ARTICLE VII.,

Si, à une période ultérieure (Que Dieu nous en préserve) se produisait un désaccord entre les deux nations qui pourrait conduire à une rupture de leurs relations et à une paix réciproque, ils s’engageaient de la même manière à obtenir par toutes les méthodes possibles l’ajustement de chaque différence; et s’ils ne réussissaient toujours pas de cette manière, jamais ils ne procéderaient à une déclaration de guerre, sans avoir préalablement prêté attention à ce qui a été énoncé à l’article vingt et un du traité de Guadalupe pour des cas similaires; cet article, ainsi que le vingt-deuxième est ici réaffirmé.,

ARTICLE VIII., à travers L’isthme de Tehuantepec, et, pour assurer les avantages stables de ladite voie de transit pour les personnes et les marchandises des citoyens du Mexique et des États-Unis, il est stipulé que ni le gouvernement n’interposera aucun obstacle au transit des personnes et des marchandises des deux nations; et à aucun moment des frais plus élevés seront faits sur le transit des personnes et des biens des citoyens des États-Unis, que peut être faite sur les personnes et les biens d’autres nations étrangères, et aucun intérêt dans ladite voie de transit, ni dans le produit de celui-ci, ne sera transféré à un gouvernement étranger.,

Les États-Unis, par leurs agents, ont le droit de transporter à travers l’isthme, dans des sacs fermés, le courrier des États-Unis non destiné à être distribué le long de la ligne de communication; aussi les effets du gouvernement des États-Unis et de ses citoyens, qui peuvent être destinés au transit, et non à la distribution sur l’isthme, sans frais de douane ou autres de la part du gouvernement mexicain. Ni passeport ni lettre de sécurité ne seront exigés des personnes traversant l’isthme et ne restant pas dans le pays.,

lorsque la construction du chemin de fer sera achevée, le gouvernement mexicain accepte d’ouvrir un point d’entrée en plus du port de Vera Cruz, à l’extrémité de ladite route sur le golfe du Mexique ou à proximité de celle-ci.

Les deux gouvernements concluront des arrangements pour le transit rapide des troupes et des munitions des États-Unis, que ce gouvernement pourrait avoir l’occasion d’envoyer d’une partie de son territoire à une autre, située de part et d’autre du continent.,

Le Gouvernement mexicain ayant accepté de protéger de tout son pouvoir la poursuite, la préservation et la sécurité de l’œuvre, les États-Unis peuvent étendre sa protection comme ils le jugeront Sage lorsqu’ils se sentiront sanctionnés et justifiés par le droit public ou international.

ARTICLE IX.

Le présent Traité sera ratifié, et les ratifications respectives seront échangées à la ville de Washington dans le délai exact de six mois à compter de la date de sa signature, ou plus tôt, si possible.,

en témoignage de quoi, nous, plénipotentiaires des Parties contractantes, avons apposé nos mains et nos sceaux au Mexique, le trentième (30e) jour de décembre, en L’an de notre Seigneur mil huit cent cinquante-trois, en la trente-troisième année de l’indépendance de la République mexicaine, et le soixante-dix-huitième de celle des États-Unis.

JAMES GADSDEN,
MANUEL DIEZ de BONILLA
JOSE SALAZAR YLARBEGUI
J., MARIANO MONTERDE,

et considérant que ledit traité, tel que modifié, a été dûment ratifié sur les deux parties, et que les ratifications respectives de celui-ci ont été échangées ce jour à Washington, par WILLIAM L. MARCY, Secrétaire D’état des États-Unis, et le sénateur général DON JUAN N., ALMONTE, envoyé extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire de la République mexicaine, de la part de leurs Gouvernements respectifs:

maintenant, que L’on sache que moi, FRANKLIN PIERCE, Président des États-Unis d’Amérique, j’ai fait rendre public ledit traité, afin que celui-ci, ainsi que chaque clause et article de celui-ci, puisse être observé et exécuté de bonne foi par les États-Unis et leurs citoyens

En foi de quoi j’ai mis la main dessus et fait apposer le sceau des États-Unis.,

Fait à la ville de Washington, ce trentième jour de juin, l’an de notre Seigneur mil huit cent cinquante-quatre, et de l’Indépendance des États-unis, le soixante-dix-huitième.

par le président:

FRANKLIN PIERCE,

W. L. MARCY, Secrétaire d’État.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Aller à la barre d’outils